APRIL ☼ step one you said we need to talk

april mcgonoway
SANS EMPLOI - TAMSIN EGERTON - TUMBLR

age | 25 ans, et toutes ses dents. date et lieu de naissance | née le deux avril 1986 à Seattle. statut social | Marié métier/études | sans emploi, a un diplôme de paysagiste

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bring me back down
QUESTION POUR UN CHAMPION

a) Avez vous vécu l'expulsion, oui? Que s'est il passé pour vous? / (pour ceux qui ne l'ont pas vécue) Avez vu entendu parlé de ce qui s'est passé il y a dix ans à Devinston?
Je suis née à Seattle, mais dès mon plus jeune âge, mes parents ont emménagés ici. Devinston town est pour moi la seule ville que j'ai aimé. J'ai donc connu l'expulsion. Ce fut un coup dure pour tout le monde, pour moi encore plus, j'avais tout mes souvenirs là-bas, et j'avais aussi la personne que j'aimais. Après ça, ma famille et moi sommes reparti à Seattle, et je ne l'ai plus jamais revu. J'ai fait une dépression qui a duré à peu près deux moi, puis je me suis ressaisie. Mais avoir quinze ans et refaire sa vie, c'est difficile, j'ai mis du temps à me faire des amis, à me faire connaître et aimer, à redevenir qui je suis. Où à le découvrir. C'est bien à Seattle que j'ai connu mon premier amour ... féminin. C'est là-bas que j'ai su que je n'étais pas hétérosexuelle.
b) Qu'est ce qui vous a poussé à (re)venir à Devinston town?
Il y a deux raisons qui m'ont poussé à revenir à Devinston, la première étant que j'y ai passé la première partie de ma vie, la meilleure d'ailleurs, et que depuis l'expulsion, cette ville me manquait. La deuxième est le fait que mes parents m'ont totalement rejetés après avoir appris que leur fille chérie était lesbienne. Ce fut un choc pour eux, et ils me renièrent. J'ai alors décidé de refaire ma vie, loin d'eux, mais à un endroit où je me sentais bien. Une chose en entrainant une autre, j'ai lu quelque part que Devinston town était ré habitable et j'ai décidé d'y revenir.
c) Que pensez vous de la ville à présent?
Ce que je pense sur la ville maintenant ? Je ne sais pas. C'est comme si rien n'avait changé, mis à part quelques endroits, y compris mon ancienne maison qui a été détruite pour en faire un commissariat et j'ai encore du mal à l'accepter, sinon tout est resté comme avant. Bien sur, les gens ont changé. Dix ans, ce n'est pas rien, mais revenir et voir ce que les gens sont devenus, c'est génial. On apprend à connaître à nouveau les autres, on se remémorent nos souvenirs, on revisite notre ville pour être bien sur qu'on ne rêve pas, qu'on est bien là. Je sais à présent, que ma vie est ici.

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say you don't want it
LES GRANDES LIGNES, PRENEZ VOS REPRES

J'entrais dans le salon, où se trouvait mon père lisant le journal -de hier-, et ma mère, regardant les feux de l'amour à la télévision. Je posais à terre mon sac, et mes clés sur la table. Je me raclais la gorge dans le but de leur indiquer que j'avais quelque chose à leur dire. Leur regard se posèrent alors sur moi, puis sur une jeune fille blonde, avec des grands yeux verts et un beau -non, magnifique- sourire. Mon père se leva, et vint se présenter à elle. Je ne disais rien, je voulais sentir encore un instant le bonheur, le silence, après le dégout et les cris. Je pris mon courage à deux mains avant de présenter mon amie. "Papa, maman, c'est Cléo. Ma copine." A voir leurs visages tout sourire, je compris qu'ils ne voyaient pas où je voulais en venir. Je voulus alors continuer, leur expliquer bien clairement que Cléo était ma petite amie, mais mon père ne m'en laissa pas le temps. "C'est bien ma fille, je suis content que tu te fasses des amis." Une goutte perla sur mon front, de la transpiration : la peur venait de m'envahir. C'était LE moment. Celui où j'allais expliquer à mes parents, deux gros bigots qui ne croient qu'en la religion, qui respecte la bible, presque à la ligne, et qui par conséquent, prennent le sexe pour un pêcher si il ne mène pas à un enfant, et qui bannissent l'homosexualité. "Papa. Cléo est ma copine. Ma petite amie, la femme que j'aime. Je ne suis pas hétérosexuelle. Je sais bien que pour vous c'est une maladie ou une autre connerie, mais vous êtes mes parents, et si vous voulez mon bonheur, il sera auprès d'une femme, et non d'un homme." Déclarais-je alors, avec la plus grosse douleur au ventre jamais connue. Ça y était, j'avais enfin fait mon coming-out. J'étais sortie du placard. Un immense sentiment de soulagement et de liberté parcourut mon corps. Et sans que je ne comprenne quoi que se soit, mon père me gifla. Je portais ma main à ma joue, maintenant rouge. "Papa ..." Dis-je d'une voix à peine audible. "Ne m'appelle plus ainsi ! Tu n'es pas ma fille, tu n'es qu'un monstre ! Je ne veux plus jamais te voir ! Va mourir !" Une immense douleur m'envahit. Mon père n'avait jamais été aussi cruel, aussi méchant, aussi inhumain. Je sanglotais, tenant toujours ma joue. Je pris d'une main mon sac, et de l'autre la main de Cléo, qui se sentait fautive. Ce fut la dernière fois que je vis mes parents.

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forget my name
BONJOUR BONSOIR MADAME MONSIEUR

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