age | Vingt-huit ans date et lieu de naissance | 18 novembre 1984 à Devinstonstatut social | célibataire métier/études | Résidente en neurologie.

a) Avez vous vécu l'expulsion, oui? Que s'est il passé pour vous? / (pour ceux qui ne l'ont pas vécue) Avez vu entendu parlé de ce qui s'est passé il y a dix ans à Devinston?
Bien sûr que je l'ai vécu, et cela n'a pas été facile mais ça je crois que ça été le cas pour tout le monde. J'avais tout juste dix huit ans et lorsqu'un tel choc arrive dans votre vie à cet âge cela peut être traumatisant. C'est vrai d'un coup il a fallut tout quitter nos amies, nos maisons, nos repères. En ce qui concerne les repères je n'en avais déjà pas beaucoup alors perdre ce qui me restait m'a beaucoup touché. Mes parents étant divorcés je vivais avec ma mère qui était sans cesse en train de travailler alors pour elle changer de ville ne l'a pas bouleversé pour moi si. On est partis à quelques heures d'ici, j'ai fini mes études secondaires brillamment pour ensuite intégrer la fac de médecine. Et me voici maintenant résidente en neurologie.
b) Qu'est ce qui vous a poussé à (re)venir à Devinston town?
Ma grand mère, dés qu'elle a pu revenir habitait à Devinston elle s'en est empressait, cependant la vieillesse commença à pointer le bout de son nez et je ne voulais pas qu'elle finisse ses jours seule ici, donc j'ai décidé de revenir puis aussi parce que j'en mourrai d'envie, j'ai donc trouver une place de rérsidente en neurologie à l'hôpital puis j'ai cherché un appartement. Quelques jours après mon retour ma grand mère décédait et ce fût un nouveau choc pour moi. Mais je suis bien décidée à lui faire honneur en la rendant fière de moi grâce aux prouesses que j'accomplirai dans ma vie. Puis j'ai hâte de revoir mes amis d'enfance, mes amours aussi. C'est un peu comme une réunion d'ancien élèves au final ce qui auront décidé de revenir voir ce qu'on est tous devenu, ce qu'est devenu les lieux où on allait ect...
c) Que pensez vous de la ville à présent?
Je ne vais pas vous mentir mais lorsqu'on a connu Devinston avant le tsunami on ne peut s'empêcher de craindre ce qu'il va y avoir après, c'est toutes nos vies qui ont changés et de par ce fait tous les lieux où l'on allait, nos écoles, nos endroits secrets, nos magasins surtout quand vous avez vécus assez longtemps dans cette ville. Je trouve quand même qu'ils ont fait un beau travail, ça n'a pas du être facile de tout reconstruire, de dépolluer la zone, c'est un vrai travail de titan. Certes ça a changé mais cette ville a toujours autant de charme, j'aime ma ville et je compte bien y rester.

« Vous auriez du feu ? ». Poopy soupira, ce n’était pas vraiment le jour de venir l’embêter avec des broutilles comme cela, elle venait de se faire voler son sac et déposer plainte alors ce n’était pas vraiment le moment. « Non j’fume pas ! ». La jeune femme n’avait même pas levé la tête pour voir qui était la personne qui venait de lui demander cela mais quand elle le fit, ce fût un choc comme une révélation, vous savez l’impression qu’on a lorsque l’on a un sentiment de déjà vu, une personne qui ne nous ait pas si étrangère et pourtant ce jeune homme l’était totalement à Poopy. « T’as laissé ton amabilité au commissariat ou quoi ? ». Hunter lui demanda ça sur un ton qui déplût à la jeune femme qui n’avait pas une fois de plus envie de se laisser faire. « Et toi ton briquet tu l’as mis où connard ! ». Hunter ne pût s’empêcher d’exploser de rire, il aimait ça les femmes avec du caractère, cependant Poopy n’était pas prête à baisser sa garde. « Je t’emmène boire un verre ? ». Poopy se décala et le regarda de haut en bas avant d’enchaîner. « Tu as des égratignures plein le visage, le nez de travers, et tu pue encore l’alcool de ta soirée de la veille je suppose et tu crois sérieusement que je vais monter avec un gars comme toi ? » Hunter n’eut qu’à faire un petit sourire pour que le chien de garde qui aboyait devant lui baisse enfin sa garde. « Bon allez ouvres moi la porte de ta voiture avant que je revienne sur ma décision. ». « Hunter. ». « Poopy ! »



« Je t’aime. » susurra la petite brune à l’oreille d’Hunter. « Je sais. ». Cela faisait un an et demi que les deux jeunes gens étaient ensemble et jamais ô grand jamais Poopy n’avait entendu en retour moi aussi. Suite à cette réponse Poopy ferma les yeux un instant, elle se redressa et se retira de l’étreinte du jeune homme avant de se lever du lit. « Où tu vas ? ». Très calmement Poopy commençait à ramasser ses affaires qui traînaient dans la chambre du jeune homme avant de les enfouir dans son immense sac parachute. « Je m’en vais Hunt ». Pas inquiet le moins du monde le jeune homme continuer à regarder la télé avachis sur le lit. « Quand tu reviendras ce soir tu pourras ramener des bières ? ». Poopy lui tournait le dos à cet instant-là, ses yeux commencèrent à s’embuer ce pourquoi elle décida de se retourner. « Non ce que je voulais dire c’est que je m’en vais et je ne reviens pas. ». Hunter se mit à soupirer avant de laisser échapper. « Qu’est-ce que je t’ai encore fais ? ». « Tu ne m’as rien fais voilà ce que tu as fait. ». Les larmes si rares de Poopy se mirent à rouler sur ses petites joues. « Tu n’as rien fait du tout, ça fait un an et demi que j’attends, j’attends un je t’aime, un mot doux mais jamais. ». Le beau brun se leva alors du lit pour se rapprocher d’elle. « Calmes toi et laisses ce sac. » « Non je ne laisse rien du tout, je m’en vais, je n’en peux plus. ». Le jeune homme semblait désemparé face aux larmes de Poopy, et Poopy désespérée par le comportement de son compagnon. « Je tiens à toi. » . Poopy saisit alors son sac avant de se diriger vers la porte. « Ce n’est plus suffisant. ». Les disputes comme celles-là se répétèrent des dizaines et des dizaines de fois jusqu’au point de non-retour de Poopy.




C’était une fois de plus la folie dans cet hôpital la jeune femme venait de finir une garde de 36h et pour dire vrai elle était légèrement sur les rotules seulement alors qu’elle pensait avoir fini sa journée et pouvoir rentrer chez elle on l’a bipa au dispensaire. Pas une seconde à perdre peut-être y avait-il un cas neurologique des plus importants et intéressant, seulement en passant au milieu de ce lieu elle eut l’impression de voir un fantôme. La jeune femme marqua une pause d’une seconde avant de se rapprocher de ce patient qui se faisait recoudre la main. « Non mais j’y crois pas ! Non mais j’y crois vraiment pas ! » dit-elle en se cachant les yeux avec ses mains pour ensuite croiser ses bras contre sa poitrine. « Non mais je te laisse il y a dix ans à cause de ça et t’as pas changé. ». L’interne qui s’occupait de recoudre la main du jeune homme l’a regarda totalement perplexe. « Poo.. ». « Ah non mais il y a pas de Poopy qui tienne moi qui pensait que tu aurais pu devenir respons… » « Stop ! Je me suis blessé au travail, en réparant une voiture je suis mécanicien maintenant. » A cet instant si la jeune femme aurait pu se faufiler dans un minuscule trou de souris la jeune femme l’aurait fait. « Aahnn je suis vraiment désolée…je pensais que… ». « STREPSON qu’est-ce que vous foutez ! Dépêchez-vous !On est pas dans un club de rencontre ! ». «J’arrive Docteur. » Poopy eut à peine le temps de saisir son numéro dans la main du jeune homme qui n’était pas blessée et de faire une bise sur la joue de l’homme qui avait été, le premier, l’unique vrai amour de sa vie.



« Comment-allez-vous Mademoiselle Strepson aujourd’hui ? » lui lança son psychiatre. Poopy qui était assise sur un fauteuil en face du bureau du docteur. « Pour dire vrai je ne sais pas vraiment docteur, je suis partagée entre la joie, la tristesse et la perplexité ». Le psy qui semblait prendre des notes ou dessinait ce qui restait un grand mystère continua avec un petit « Approfondissez Mademoiselle. ». Poopy prit une grande inspiration avant de se lancer « Voilà la tristesse parce que je suis allée sur la tombe de ma grand-mère ce matin et cette blessure n’est toujours pas dirigé je n’arrive pas à faire le deuil et ce même en me lançant à fond dans mon travail. » « Humm » « La joie et la perplexité parce que j’ai retrouvé le premier homme que j’ai aimé la semaine dernière après dix ans je peux vous assurer que c’est un choc puisque la dernière fois que je l’ai vu je le quittais alors qu’il était en prison. J’ai perdu ma grand-mère, et je retrouve l’homme que je pensais être l’homme de ma vie. Alors quoi pensez je ne sais plus. ». A ce moment-là, le psychiatre releva la tête et esquissa un petit sourire. « Un petit conseil, ne pensez plus Poopy mais vivez ! »
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