age | dix-neuf ans date et lieu de naissance | née le quinze novembre à devinston statut social | célibataire métier/études | étudiante en lettres classiques

a)Avez vu entendu parlé de ce qui s'est passé il y a dix ans à Devinston?
C’est un sujet un peu tabou chez moi, leurs vies avant Philadelphie. Pas tant l’expulsion mais simplement mon enfance. Je pense qu’il s’est passé quelque chose de pas net pour qu’ils ne m’en parlent pas. Même Zachary ne veut rien me dire. C’est leurs problèmes qu’il répétait sans cesse.
b) Qu'est ce qui vous a poussé à revenir à Devinston town?
Mon oncle, principalement. Pour changer d’air selon lui, recommencer depuis le début, sur de bonnes bases. Essayer d’oublier, de passer à autre chose. Peut-être que la curiosité l’a poussé à choisir la ville de son enfance, peut-être est-ce une très jolie blonde. Quoi qu’il en soit, j’étais d’accord, rien ne m’attachait vraiment à Philadelphie et j’allais pouvoir grandir où mon père avait grandi, mon oncle, et peut-être ma mère, a une période de sa vie. Et je crois bien que je l’aurai suivi n’importe où.
c) Que pensez vous de la ville à présent?
Je trouve qu’elle a son charme, vraiment. Elle n’a rien à envier à de grandes villes comme Philadelphie. C’est différent, c’est nouveau, c’est mignon. Que demande le peuple ? Je ne me souviens que vaguement des neufs ans que j'y ai passé, c'est normal parait-il, mon esprit essaie de se protéger tout ça. En tous les cas je suis contente de revenir, je crois.

« Tu es certaine ? » Un sourire naquit aux lèvres de Cléo tandis qu’elle se rapprochait doucement de sa victime. Celle-ci, bien que quelque peu réticente, ne bougea pas d’un pouce. Leurs regard rivés l’un à l’autre, elles finirent par se retrouver. Lentement, Cléo débarrassa son invité de sa veste, caressa lentement ses bras au passage avant d’entrelacer leurs doigts, simplement. « Détends toi, mes parents sont absents, ils travaillent tous les deux. » Ils se tuent à la tache oui, mais ça n’avait aucune importance pour le moment. La maison était vide, personne pour venir les déranger. « Tu es sure que c’est ce que tu veux ? » Mieux valait demander une dernière fois, la douche froide n’étant jamais très agréable. Pour seule réponse, la distance entre leurs corps se retrouva hautement diminuée et leurs lèvres se scellèrent. Les mots étaient inutiles. A partir de là, tout se précipita. Cléo passa ses bras autour de son cou, les poussa dans le salon pour finalement s’allonger sur le canapé.

Se débarrassant au passage de sa jupe, elle observa Vivian en faire autant de son côté. La jeune femme était splendide, Cléo l’avait remarqué à la seconde où elle avait passé la porte de sa classe. Ce n’était pas sa première fois, pour Vivian si, et elle s’était promis de faire cela dans les règles. Allongeant de nouveau la demoiselle, elle se mit au dessus d’elle, captura ses lèvres une nouvelle fois avant de les quitter pour explorer son corps. Elle déposa de doux baisers au creux de sa mâchoire, descendit le long de sa nuque, et ce jusqu’à arriver à son abdomen. Si Vivian était encore crispée au début, c’était désormais terminé et elle prit elle-même l’initiative d’ôter les derniers vêtements qu’il lui restait. A deux doigts de l’imiter, Cléo se stoppa dans son élan lorsque la porte d’entrée claqua et que la voix de son oncle se fit entendre. Instinctivement, Cléo poussa sa compagne qui tomba au sol, trop embarrassée pour être gênée. Elle chercha ses sous vêtements qu’elle eut à peine le temps d’enfiler avant que Zachary pénètre dans le salon. Le rouge aux joues, la jeune brune avait cachée son corps d’un coussin.

« Bordel Zach, on t’a pas apprit à frapper ! » Il paru se rendre vite compte de son erreur. Son regard alla de sa nièce au canapé. Cléo jeta alors un regard derrière elle et aperçu le pied de la blonde dépasser du canapé, ce qui n’avait pas échappé à son oncle. « Vivian, tu peux sortir. Je crois qu’on t’a trouvé, tu devais pas être très forte à cache cache … » Le ton de sa voix était loin d’être joyeux. Elle n’avait encore dit à personne qu’elle aimait les femmes et n’était pas prête à le faire. Son cerveau tourna à mille à l’heure pour trouver une explication plausible au fait qu’elle soit toutes deux en sous-vêtements. Le Rasoir d'Ockham lui vint à l’esprit, les hypothèses les plus simples sont les plus vraisemblables. « Jimmy était à la fenêtre, tu sais le gars bizarre qui me suit à l’école, alors on a voulu lui donner une petite leçon et organiser une soirée pijama comme dans les films, tu sais où elles se mettent en sous-vêtements et font une bataille d’oreiller. Le but étant de le prendre en flagrant délit en train de se … Enfin tu vois quoi. » Elle se racla la gorge, persuadée que ça ne passerait pas, c’était impossible. Alors qu’elle s’apprêtait à avouer la vérité, elle se prit un grand coup sur la tête. Sonnée, elle se tourna vers Vivian, son coussin à la main, un sourire aux lèvres. « C’était pour tout à l’heure. » Puisqu’elles étaient toutes deux en sous-vêtements, son oncle ne s’éternisa pas, bien au contraire mais ils ne parlèrent jamais de ce soir là, plus jamais. Cléo ne sait pas s’il a deviné le fond de cette soirée mais toujours est-il qu’elle n’a toujours pas officiellement fait son coming-out.

« Katy ? » Cela fait à peine trois mois, trois petits mois qu’elle a perdu ses parents et n’arrive toujours pas à se faire à l’idée qu’ils sont partis pour de bon. En entendant le nom de sa mère, elle ne peut donc s’empêcher de se figer instantanément. Elle ne savait pas ce qu’elle s’était imaginé. Qu’elle était survenue au coin de la rue qu’elle venait de dépasser, qu’elle était apparue telle un ange aux yeux de tous ? En tous les cas, elle se retourna avec une lenteur calculée et la désillusion s’empara d’elle lorsqu’elle ne l’aperçu pas. L’espoir s’était envolé, laissant place à un trou qu’elle n’arrivait à combler. Si elle était affreusement déçue de ne pas voir sa mère, la femme qui lui faisait place le semblait encore plus. « Vous devez vous tromper, moi c’est Cléo. » La jeune femme regarda à peine l’inconnue, l’avait renseigné d’un ton monotone qui ne lui ressemblait guère. « Tu lui ressembles tellement. » Alors qu’elle était en train de se retourner pour continuer son chemin, elle fit de nouveau demi-tour pour faire face à la femme. « Vous la connaissiez ? » Elle avait parfois tendance à oublier que sa mère avait elle aussi vécu ici, elle n’en parlait jamais. « Tu es Cléo n’est ce pas ? » Pourquoi cette femme semblait tout connaitre d’elle alors qu’elle ne connaissait pas même son existence avant la minute dernière. Si elle commençait à lui dire qu’elle était la descendante d’une famille de sorcier et qu’ils avaient besoin d’elle pour se lier à un cercle, Cléo était prête à partir en courant. Il faudrait peut-être qu’elle arrête les livres fantastiques ceci dit, elle n’était pas en plein remake de Secret Circle. Ou alors un très mauvais. « Connaissiez ? » Alors que la jeune Hastings n’avait pas encore formulé un mot, l’inconnue releva ses mots. Ou plutôt un en particulier auquel elle ne sut que répondre. Ces moments étaient toujours embarrassant, où son interlocuteur ne savait pas que ses parents étaient décédés, cela menait toujours à une espèce de situation gênante où personne n’osait piper mot.

Cléo se contenta donc d’hocher la tête, elle ne semblait pas stupide, l’inconnue comprendrait. Ce qu’elle fit par ailleurs puisque son visage s’assombrit soudainement. « Je suis désolée. » Et elle donc … Elle remercia tout de même la femme avant de prétexter un rendez-vous pour s’éclipser. « Attends. Je peux te payer un café ? » Et pour la troisième fois en un laps de temps très court, elle se figea et se retourna vers la femme. Elle était loin de s’attendre à ce genre de réaction, à cette invitation étrange. « Vous la connaissiez ? » Elle n’avait pas clairement répondu à sa question. « Très bien. » Cela ne suffisait toujours pas à calmer ses interrogations et lui apporter une réponse mais elle pourrait toujours creuser cela devant un café. Acceptant donc la proposition, elles se dirigèrent en silence vers le café le plus proche, s’observant du coin de l’œil mutuellement.

prénom | odilon. délire avec une amie puisque dans ma promo il y a un gars qui s'appelle comme ça age | vingt-ans, tout rond. et ça gère parce qu'a vingt ans, on est invincible, rien n'est impossible smiley préféré | des épinards ça te dit? | à la poubelle, j'adore comment as tu trouvé le forum | bazzarounet d'amour. commentaires/autres | écrire ici